dimanche 10 avril 2011

L’analyse littéraire de « Le Horla » de Guy de Maupassant

Le texte de Guy de Maupassant « Le Horla », écrit en 1887, est considéré comme une nouvelle littéraire fantastique. Le texte se présente sous la forme d’un journal intime écrit à la première personne du singulier. Le texte du « Horla » est descriptif et est majoritairement écrit à l’imparfait donc il est plus facile de ressentir les troubles du narrateur. Tout au long de l’histoire, le narrateur rapporte sa folie et sa terreur par rapport à cet être surnaturel et invisible qui le hante. Le principal thème traité dans ce texte est le mystère de l’invisible. Le mystère de l’invisible pousse le narrateur à croire qu’il est posséder par un être surnaturel et invisible qui ne peut pas être vu à l’œil nu mais qu’on peut sentir sa présence. Le narrateur compare cette présence par celle du vent, la plus grande force de la nature. Ce mystère de l’invisible préoccupe tellement le narrateur que celui-ci perd la capacité de distinguer le réel de l’irréel. Cet être surnaturel finira par prendre possession du narrateur au point où celui-ci s’enlèvera la vie.


Au début de l’histoire, le narrateur exprime des émotions positives par rapport à son environnement et sa vie personnelle. Un jour, il tombe malade d’une fièvre et se sent malheureux. Il commence donc à questionner son environnement et le mystère de l’invisible. De plus, suite à cette fièvre, il commence à avoir de terribles cauchemars et ressent des sensations de malaise. Ces événements marquent le début de la présence du mystère de l’invisible. L’état du narrateur ne fait que s’empirer et celui-ci devient très angoissé. Après une visite chez le docteur, il part en voyage et rencontre un moine qui lui raconte des légendes et lui parle de l’existence des choses invisibles. À son retour, les événements mystérieux continuent et le narrateur commence vraiment à croire qu’il est fou et qu’un être surnaturel est en lui. Quelques semaines plus tard, il se rend à Paris et assiste à une séance d’hypnotisme qui rend ses pensées encore plus confuses. Le narrateur devient préoccupé par cette possibilité que l’invisible est bien réel. Une journée, lorsque l’homme se promène dans son jardin, il voit devant lui une rose flotter dans les airs et ensuite disparaitre. Troublé par ce qu’il venait juste de voir, il retourne dans son appartement et s’assoit pour réfléchir. À ce moment, l’homme est convaincu qu’un être invisible est près de lui et que cette force est entrain de prendre possession de lui. Il baptise alors cet être « le horla ». Pour en finir avec sa folie, le narrateur décide de tuer le « horla » par le feu. En réalisant que la présence de cet être mystérieux était toujours présente, il conclu que la seule manière de pouvoir se débarrasser de « l’horla » était de s’enlever sa propre vie.


« Le Horla », écrit par Guy de Maupassant, démontre le mystère de l’invisible comme étant un pouvoir surnaturel qui n’est pas visible mais dont on peut ressentir sa forte présence. Guy de Maupassant illustre que cet être invisible est hors du contrôle du narrateur et que même si celui-ci essaye continuellement de se délivrer de l’emprise du « horla », c’est être fait partie de son esprit et de son corps. Bref, le message de l’auteur est que le cerveau est très puissant et peut nous faire croire bien des choses…