mercredi 22 juin 2011

projet autonome: le multiculturalisme

Résumés :
Au sud du Rio Grande écrit par Annie Vintze, explique l’histoire d’un jeune qui se nomme Francis et qui passe ses vacances d’été au Mexique avec sa famille. Il découvre l’histoire, la culture et la langue de ce pays avec l’assistance de son cousin et prend conscience de l’autre coté du pays que les touristes préfèrent ignorer. Il s’attache très vite à cette nouvelle culture et devient amoureux d’une jeune mexicaine vivant dans un bidonville. Francis réalise que nos problèmes ne se comparent pas du tout avec ce que beaucoup de gens vivent au Mexique et ne veux plus que Rosa passe à travers ses conditions de vie. Il tente donc de cacher la jeune fille dans le coffre arrière de l’auto afin d’entrer illégalement au Canada. Francis échoue, mais il vend une petite statuette indienne très ancienne et très précieuse. Grâce à l’argent obtenu, il retourne chercher la jeune fille au Mexique. Il découvre alors qu’elle est morte après avoir vendu son rein pour pouvoir quitter son pays. L’historie se termine avec la donation d’un grand montant d’argent de Francis qu’il donne à son cousin Enrique pour que celui-ci aide à tout ceux qui en on besoin au Mexique.
Dans le livre Toronto je t’aime, l’auteur Didier Leclair raconte l’histoire d’un jeune Africain qui se nomme Raymond qui quitte le Bénin et sa bien-aimée pour refaire sa vie au Canada. Une fois arrivé à Toronto, il fait la rencontre de Bob, Joseph et Koffi qui sont tous des noirs comme lui, avec qui il va habiter. Raymond a de la difficulté à oublier son passé et rêve souvent de ses aventures et de son amoureuse en Afrique. Il se sent seul mais tout cela change lorsqu’il rencontre Maria qui lui fait découvrir une ville pleine de vie et de cultures qui vivent côte à côte sans problèmes. À travers les yeux de Raymond, on observe la ville de Toronto et jette un regard sur les différentes cultures et communautés qui y habitent. Ce jeune africain est passionné de cette ville et il fait la rencontre de plusieurs gens avec l’aide de son amie Maria.

Compte Rendu :
Dans la plupart de pays on parle de multiculturalisme comme d’une identité d’un pays ou d’une société. Les mouvements migratoires qui conduisent au déplacement des peuples pour un avenir meilleur ou pour fuir l’oppression et les répressions sociales et politiques ont conduit des individus à aller vivre avec d’autres individus de langue et culture différentes dans d’autres pays. Alors que nous nous sérions attendu à ce que les gens qui viennent d’autres pays ou d’autres cultures se fonde dans celle du pays ou de la société d’accueille, on constate qu’ils préservent leur langue et leur culture. Ce fait est ce qu’on appelle le multiculturalisme. Il est l’existence de plusieurs cultures dans une même société. Il s’agit de la coexistence de langues, de cultures, de religion, de race et d’éthiques différentes.
Plusieurs auteurs canadiens français démontrent le thème du multiculturalisme dans leurs œuvres littéraires tels qu’Annie Vintze et Didier Leclair. Annie Vintze est une auteure québécoise qui a beaucoup voyagé durant son enfance et Didier Leclair est né a Montréal mais à vécu la plupart de sa vie en Afrique. Ces deux auteurs traitent le thème du multiculturalisme dans les romans Au Sud du Rio Grande ainsi que dans Toronto, Je t’aime à partir de l’immigration, des différences entre les cultures ainsi que dans l’inégalité sociale.

Avant tout, l’immigration joue un rôle primordial dans la définition du multiculturalisme au Canada. Il y a beaucoup de raisons pourquoi les gens veulent immigrer dans un différent pays mais celle la plus fréquente est en cherchant un meilleur niveau de vie et pour fuir les mauvaises conditions de leurs pays d’origine.
Dans le roman Au Sud du Rio Grande, Francis tombe en amour d’une jeune mexicaine et veut faire traverser Rosa à l’autre côté des frontières car il ne veut plus qu’elle vit une vie de misère, de souffrance et de peur. Les conditions de vie au Mexique sont très pauvres et les gens doivent travailler fort pour survivre. C’est un pays avec beaucoup de pollution et pas très sanitaire. Les gens qui vivent dans les bidonvilles comme Rosa, ont peu d’espoir et ne savent jamais s’ils vont survivre une autre journée. La mort est quelque chose de commun et les gens sont habitués de voir des jeunes enfants mourir à cause de maladies. Les gens sont prêts à faire n’importe quels sacrifices pour pouvoir traverser les frontières comme par exemple vendre un de leur rein pour avoir assez d’argent pour quitter le pays. Les gens veulent immigrer en Amérique puisqu’ils savent qu’ils peuvent améliorer leurs conditions de vie et avoir une vie plus stable.
Dans le roman Toronto, je t’aime, l’auteur développe le thème de l’immigration par le personnage principal, Raymond. C’est l’histoire d’un jeune africain qui immigre au Canada pour des meilleures conditions de vie et à la recherche de son ami d’enfance. Par contre, une fois arriver au Canada, il y a beaucoup de contraintes sociales qui ne le permet pas de s’adapter aussi facilement. Raymond doit se modeler a un nouvel mode de vie et commence à visiter la ville de Toronto qu’il admire tellement. Même si certaines de ses pensées se retrouve encore dans son pays d’origine, il est déterminé à oublié son passé et se refaire une meilleure vie. Raymond a un peu honte de sa vie d’avant puisqu’il n’y avait pas de boulot et il devait faire presque n’importe quoi pour survivre. C’est une des grandes raisons pour laquelle beaucoup de gens veulent quitter l’Afrique puisqu’il n’y a pas de job et les gens doivent travailler fort pour avoir un peu d’argent. De plus, l’amoureuse de Raymond, Bijou, ne se donne qu’aux blancs avec espoir que l’un d’eux va l’amener avec lui et l’offrir une meilleure vie. « Elle espérait convaincre un Blanc de l’emmener loin de la misère ». Les gens sont désespérés et rêvent toujours d’une vie sur un autre continent. Comme Raymond le dit, « il n’y a plus de jeunes africains mais des désespérés. Il n’est plus question d’avenir prospère mais de survie. »

Dans de nombreuses cultures, on retrouve des différentes valeurs, morales, ainsi qu’un différent mode de vie. Cette diversité culturelle permet aux gens de partager leur culture au sein d’une même société et d’être fière de leur culture.
Pendant son séjour au Mexique, Fred découvre la culture et les différents quartiers du Mexique. Il apprend aussi l’histoire du Mexique et les différentes tribus qui y habite et qui ont gardés leurs langues et traditions. De plus, son voyage au Mexique lui permet d’apprendre une nouvelle langue ainsi qu’une nouvelle cuisine. Dès que Francis arrive au Mexique il ressent une différente atmosphère; les gens sont plus chaleureux et les couleurs du pays sont plus vibrantes. Lorsque Francis perd sa petite sœur pendant sa visite au musé, il réalise que les lois au Mexique ne sont pas aussi sévères et les autorités sont paresseux et se portent indifférents. De plus on remarque que l’argent contrôle la vie des gens et il existe beaucoup de contrebande. Comme Rosa l’explique, « a force de vivre ici, les gens apprennent à se méfier de tout le monde. C’est une question de survie. Chacun pour soi. » Contrairement aux mexicains, les gens d’Amérique du Nord se font toujours du souci pour les autres et s’entraident.
Lorsque Raymond raconte son histoire, on déduit que son pays d’origine qui est en Afrique, n’est pas un endroit très sécuritaire puisqu’il n’y a pas beaucoup de lois qui sont imposées. Il raconte qu’il y a beaucoup de personnes qui meurent sans jamais savoir la raison. Dans ce pays, les gens doivent être solidaires et c’est chacun pour soi. Dans le roman Toronto je t’aime, on peut observer des yeux de Raymond que cette ville magnifique qu’il appelle Toronto est pleine de vie et de grands immeubles. En marchant dans les rues de Toronto pendant l’été, Raymond remarque que les gens s’habillent avec peu de vêtement par choix tandis que dans son pays d’origine les gens ne portent quasiment pas de linge puisqu’ils ne peuvent pas se le permette. De plus, il observe les différents stéréotypes qui existent dans cette ville multiculturelle. Ce roman démontre aussi les diverses communautés qui sont présentes dans la ville de Toronto. Tout d’abord il y a la communauté portugaise dont Maria fait partie ainsi que la communauté noire. Lorsque Raymond fait la rencontre du père de Maria, il remarque que celui-ci est fier de son pays d’origine et veut transmettre ses mœurs culturelles. On peut aussi remarquer que la communauté des noirs reste liée ensemble en ayant leurs propres discothèques ainsi que leurs propres centres de barbier. Cela est une manière de garder leur culture et de rester unis. De plus, certains personnages comme Koffi aime transmettre son histoire aux gens et aime parler de sa culture exprime.
En second lieu, pour ce qui traite des différences culturelles, l’éducation est aussi un grand facteur. Dans la culture canadienne, les gens prennent l’école pour acquis et ne prennent pas l’éducation au sérieux. Les gens ne réalisent pas comment chanceux ils sont de pouvoir aller à l’école à tous les jours et améliorer leurs connaissances. L’éducation est une chose très importante pour les pays défavorisés comme le Mexique et l’Afrique. Dans le roman « Rio Grande », Rosa explique comment c’est une grande opportunité d’aller à l’école puisque pas tout le monde peuvent se le permettre. L’éducation au Mexique donne espoir à ces gens de sortir de ces mauvaises conditions et avoir une meilleure vie. Rosa explique qu’elle a sa quatrième année scolaire et elle est très fière de cela. Les gens ressentent une fierté d’aller à l’école et veulent y aller par choix tandis que les américains se sentent souvent forcé d’aller à l’école. Dans le roman Toronto, je t’aime, l’éducation est aussi très important puisque c’est une opportunité d’avoir un meilleur avenir. Avec une éducation, c’est aussi une chance de pouvoir sortir de son pays d’origine et commencer une nouvelle vie ailleurs. Avoir la chance d’avoir une éducation en Afrique est offert comme un grand cadeau. Chris a eu la chance de venir au Canada pour une meilleure éducation après avoir obtenu une carte visa d’une fille qu’il a sauvé. Par contre, arrivé au Canada, il a réalisé que l’éducation canadienne négligeait l’histoire d’autres cultures et qu’il risquait d’oublier l’histoire de son pays s’il continuait. Il a donc décidé de lâcher l’école mais ne l’a jamais avoué à la fille qu’il avait sauvé puisqu’il avait peur de la décevoir.

Dans un autre ordre d’idées, il y a beaucoup d’inégalité sociale et de discrimination dans les deux livres. Premièrement, dans le livre Rio Grande, lorsque la famille de Francis est prête à traverser la frontière, elle se fait arrêter aux douaniers et se fait fouiller à cause que la mère de Francis est d’une différente race. Effectivement, c’est instinctif que les gens jugent lorsqu’il y a une personne d’une différente race. Beaucoup de gens au Mexique voient les blancs comme des touristes et des personnes d’une riche fortune donc ils n’aiment pas lorsque les blancs viennent voir la manière dont ils vivent. Heureusement pour Francis, à cause qu’il est une partie mexicaine il pouvait marcher dans les rues sans se faire regarder de travers. La pauvreté au Mexique ne se compare pas du tout à la pauvreté en Amérique du Nord. Les gens aux Mexique doivent fouiller dans les dépotoirs doit fouiller le dépotoir afin de trouver quelque chose à manger ou a vendre. À un moment dans le livre, Francis mentionne qu’il n’est pas si riche que ça puisqu’il n’y a même pas de piscine et seulement une voiture. C’est là qu’on voit vraiment comment la société américaine est matérialiste. De plus, lorsque Francis et sa famille prennent une petite vacance à un bel hôtel, Francis réalise comment il y a une grande inégalité sociale. Les gens à l’hôtel remplissent leurs assiettes de nourriture et ensuite jette la moitié. Ils ne réalisent pas comment chanceux ils sont de se permettre un séjour à l’hôtel et avoir de la nourriture en abondance. Les gens gaspillent et tout leur sont disponibles lorsqu’ils le veulent. Il est évident que les américains sont plus égoïstes. Francis fait aussi l’observation que le chien est mieux traité que la plupart des gens qui vivent au Mexique. Ceci le dégoute et le pousse plus à vouloir changer.
Dans le prochain livre, dès le début de l’histoire, il est évident que les colocataires de Raymond ne l’accepte pas tout de suite puisque malgré qu’ils sont de la même couleur, ils viennent de différentes provenances. On voit aussi beaucoup de stéréotypes dans les médias comme par exemple lorsque Raymond regardait la télé il y avait une émission de Tarzan qui montrait l’infériorité que les noirs avaient. De plus, l’image des noirs a toujours été mauvaise. Ils ont toujours été des suspects lors d’un crime et beaucoup de gens les voient comme des bons a rien. Lorsqu’un des amis à Bob s’est fait tué par un policier à cause que celui-ci croyait qu’il ressemblait comme un suspect, la police n’a eu aucune conséquence à cause qu’elle était considéré supérieure. Selon beaucoup de gens, « les noirs c’est suspect tout le temps ». Joseph expliquait que « parait qu’après minuit, un Noir dans une bagnole avec une blanche, c’est suspect pour les flics ». Les noirs ont toujours été opprimés dans la société et cela remonte il y a très longtemps. De même, en Amérique du Nord les écoles n’enseignent que l’histoire des blancs et non l’histoire d’autres cultures. C’est une des raisons pour laquelle Bob à quitté l’école puisqu’a force d’entendre et d’étudier l’histoire canadienne il avait commencé a oublié sa propre histoire de son pays. De plus, le roman démontre que dans toute société multiculturalisme, on retrouve beaucoup de raciste. Un exemple de ceci est lorsque Maria mentionne que sa mère lui avait interdit de sortir avec des noirs puisque « ça sent toujours la chanvre et c’est sale… » De plus, lorsque le père de Claire a appris qu’elle fréquentait un chinois à Vancouver, il décida de l’envoyer à Toronto pour qu’elle cesse de le voir. Son père n’aimait pas les chinois puisque selon lui ceux-ci sont entrain d’envahir Vancouver et sont une menace pour sa compagnie. Le roman démontre aussi que la façon dont le gens perçoit les noirs remonte dans l’histoire lorsque ceux-ci étaient des esclaves. À un moment de l’histoire, Raymond mentionne qu’il avait un peu honte d’où il venait puisqu’il « n’y avait pas d’argent. Les pauvres restaient pauvres. A moins de voler. Les riches, eux restaient riches parce qu’ils volaient. » L’inégalité sociale est aussi très présente dont la manière les gens perçoivent les blancs. La blanche d’Afrique représente de l’or pour les gens d’Afrique. Celle blanche représentait le luxe. Elle pouvait se permettre de manger dans les restaurants les plus chics, magasiner dans les petites boutiques riches et s’habillait mieux que toutes les femmes de l’Afrique. « Elle avait la possibilité de vous offrir un verre dans un restaurant chic, un simple verre qui vous aurait demandé trois semaines d’épargne et de restrictions. » De plus, il est aussi évident que les blancs sont d’une supériorité puisque comme mentionné, la belle aimée de Raymond ne se donnait qu’aux blancs puisqu’elle savait que les hommes blancs peuvent lui offrir des bons bénéfices.

Critique interne
Dans le roman Au Sud du Rio Grande par Annie Vintze, les conditions de vies que les gens du Mexique doivent passer à travers sont expliquées avec précisions et touche un sens de réalité. L’auteure démontre aussi la complicité que peuvent développer deux personnes malgré leurs différences ethniques et les différents obstacles que certains personnages ont du traverser afin de pouvoir avoir une meilleure vie. Les voyages personnels d’Annie Vintze sont la source des ses inspirations et elle veut « faire voyager ses jeunes lecteurs par le biais des aventures de ses personnages ». Elle raconte l’histoire avec un langage simple et facile à comprendre ce qui permet aux lecteurs de garder intérêt tout au long du récit. L’auteure fait découvrir aux lecteurs les beautés de la culture mexicaine et du pays ainsi que son histoire. Elle base son histoire sur quelques faits historiques et démontre plusieurs réalités malheureuses du Mexique tels que les bidonvilles et le trafic d’organes. Annie Vintze fait prendre conscience aux lecteurs que dans chaque pays, il y un monde de misère et de pauvreté. De plus, dans ce roman, on y retrouve des phrases écrites en espagnoles ainsi qu’en anglais ce qui entraine le lecteur encore plus dans le livre. Un glossaire est donc situer en bas de certaines pages pour permettre de comprendre la signification et faire la traduction de certaines phrases. Le roman suit un schéma narratif simple ce qui permet aux lecteurs de suivre l’histoire avec efficacité.
Cependant, dans le roman Toronto, je t’aime, le style d’écriture de Didier Leclair est plus complexe et le schéma du texte est plus difficile à situé. Il y a beaucoup de chapitres et plusieurs enjambements entre les chapitres. Cela mène donc à une certaine confusion dans l’histoire puisqu’il est plus difficile de suivre le contexte. L’auteur utilise un vocabulaire plus mature et vulgaire. Plusieurs scènes du livre ne seraient pas appropriées pour certains jeunes donc ce roman est sans aucun doute pour des lecteurs plus âgés. Ce roman est aussi basé sur le vécu personnel de Didier Leclair. En effet, Didier Leclair serait arrivé à Toronto au début des années 1990 après avoir vécu en Afrique. Il est évident que Leclair adore l’aspect culturel de la grande ville de Toronto et la cohabitation des différentes cultures. Il fait passer cette admiration par son personnage principale qui comme lui débarque à Toronto et est étonné par cette grande ville multiculturelle et par toutes les cultures qui se côtoient dans les rues et métro de la ville. Ce personnage fait face à différent défis et doit s’adapter assez rapidement à ce nouveau style de vie urbain. De plus, l’auteur aide les lecteurs à prendre conscience du multiculturalisme qui existe au sein de cette population et les différentes communautés culturels qui y cohabitent. L’auteur aborde aussi un sujet présent dans la société, la discrimination. Il est évident d’identifié les différents stéréotypes des différentes cultures et la pensée juge mental des gens. Cependant, en fin de compte, on met l’accent sur l’acceptation des différences ethniques et traite chaque culture avec respect.

Critique externe
Au Sud du Rio Grande ainsi que Toronto, je t’aime touchent tous les deux le sujet de l’injustice qui est encore très présent de nos jours. Annie Vintze et Didier Leclair mettent beaucoup d’emphase sur les injustices sociales, économiques et raciales. Ces deux auteurs démontrent les mauvaises conditions de vie que les personnages devaient faire face ainsi que les obstacles qu’ils devaient survenir. Lors d’un voyage humanitaire au quel j’ai participé cette année, j’ai vraiment ressenti le sens de réalité que les gens vivaient dans les pays défavorisés. Habituellement les gens qui font des voyages dans ces pays ignorent les conditions de vie que le reste du pays vivent mais ce voyage humanitaire m’a permis d’ouvrir mes yeux à plusieurs inégalités sociales. Comme Annie Vintze l’explique dans son livre, les gens vivent dans les bidonvilles et doivent fouiller dans les dépotoirs pour trouver de quoi à vivre. Les gens des bidonvilles vivent une vie malheureuse et de misère. Ce n’est pas du tout un endroit propre ni sanitaire et ces gens n’ont aucune espoir. Ils vivent pour le jour le jour et vivent de rien. C’est malheureux à voir puisque beaucoup de personne prennent tous pour acquis et chiale sur tout. Nous sommes une société matérialisme et nous nous ne contentons de rien. Le sens de la communauté est aussi beaucoup moins présent en Amérique étant donné que les gens sont plus individualistes. Notamment, dans le roman Toronto, Je t’aime, on voit aussi une perception de la vie en Afrique qui est aussi une vie difficile. Les gens doivent travailler fort pour survivre et certains doivent passer des journées entières à travailler dans les cannes à sucre. Cela est aussi une autre dure de réalité puisque ça demande beaucoup d’endurance et de détermination. En outre, Didier Leclair démontre aussi un autre aspect d’injustice entre les races. Les noirs sont souvent vus comme inférieurs aux blancs et cela suit de l’histoire lorsque les noirs étaient esclaves. Les gens partout dans le monde ont la mentalité de jugé et cela est normal mais il faut être capable de donner une chance à chaque personne et accepter les différences.

En conclusion, les deux romans démontrent avec ampleur le thème du multiculturalisme par l’immigration, les différences culturelles ainsi que les inégalités sociales et discriminatoires. Les auteurs présentent très bien la réalité des diversités des cultures et démontre que malgré l’arrivé de plusieurs immigrants, les gens décident de conserver leur culture et sont fièrent de la partager ce qui fait que nous avons de plus en plus de société multiculturalisme.

Représentation de la francophonie
Il n’y a pas vraiment de grandes représentations de la réalité francophone qui se dégage de ses deux romans mais on peut identifier que le fait de connaitre plus d’une langue est un avantages dans le monde aujourd’hui. Lorsque Francis était au Mexique, il était capable de traduire et de comprendre l’espagnol. De plus, lors de l’arrivé de Raymond à Toronto, celui-ci a du s’adapter vite à la langue anglaise mais heureusement pour lui, il connaissait déjà l’anglais puisque c’était la langue du marché noir en Afrique. À partir de ces quelques représentations francophones, je me considère chanceuse de pouvoir parler plus d’une langue et d’avoir garder ma langue maternelle malgré l’environnement anglophone.¸


bibliographie:
Vintze, Annie. Au sud du Rio Grande. Ottawa, ON: Éditions Pierre Tisseyre. 2002. p. 225.
Leclair, Dider. Toronto. Je t'aime. Ottawa, ON: Éditions du Vermillon. 2000. p. 175.
http://www.lexpress.to/archives/2032/
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=22147&def=Au+sud+du+rio+Grande%2CVINTZE%2C+ANNIE%2C289051840X
http://www.collectionscanada.gc.ca/lisez-sur-le-sujet/015020-033001-f.html